27 février 2011
TANGER
Aux vertes prairies de ma gorge, la liqueur gambade jusqu'au tréfond de mes doigts.
Ininspirées, automnales, assexuées, les vapeurs éthérées doigtent le fond de mes prairies engorgées.
Il faudrait s'habituer à l'inexacte interprétation de la travers soie.
Je ne suis pas celle que l'on voudrait que je sois.
Une pierre qui mousse n'amasse pas roule.
Petite souillon, j'aperçois l'origine et comprends que ceux qui ne me comprennent pas, je les comprends.
Je réclame un pas de côté pour renifler l'odeur suave du sentier.
Depuis quand n'ai je pas changer mon habitude de m'égarer ?
Le plaisir merveilleux de se sentir piégé.
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